mardi 2 août 2011

Qué dia ! - Il est temps de partir à la plage

Un petit message ultra bref avant de vous quitter pour rejoindre les plages caribéennes pour 4 jours qui s'annoncent tout autant dépaysants que le mois (déjà!) passé à Caracas. Il est temps de partir, les choses commençant à ne plus tourner rond par ici. La journée a commencé d'une drôle de manière. Paranagua n'a toujours pas publié d'idioties sur la chemise chose de Chavez, non pas qu'il ait publié quelque chose d'intéressant, il doit seulement prendre des vacances...lui aussi. Manquerait plus que je le croise sur la plage. Tout ça pour dire, qu'il n'a peut-être pas totalement tort, il existe bien des lois dictatoriales au Venezuela. Elles ne sont cependant pas le fait du gouvernement bolivarien, mais l'héritage de l'ancien régime et de la "dictature" (du rôle de l'écriture de l'histoire par les vainqueurs) de Marcos Pérez Jimenez. Vestige de la "dictature" : l'interdiction de vendre de l'alcool avant 9 heures du matin. Soit, c'est pas ultra restrictif, mais cela empêche de faire ses courses avant d'aller bosser. Pas moyen de discuter et d'expliquer que si je viens à 8h du matin au supermarché pour acheter des piles, une poëlle, et une bouteille de Rhum ce n'est pas pour me torcher pendant que je tente de faire cuire des piles alcalines. Et que si tel était le cas, il convient de m'empêcher de le faire même après 9 heures.

Deuxième réjouissance de la journée, le report sine die de la conférence sur la nouvelle architecture financière organisée par l'Institut Pedro Gual. Cela commence à faire un peu trop d'annulation et de report d'évènements de la plus grande importance à mon goût. Après l'annulation du sommet de la CELAC le 5 juillet pour cause de maladie du président, voilà un autre évènement majeur de mon séjour qui est reporté à une date où je serai certainement de retour en France (à moins que je ne sois mangé par un raie manta, ou sauvagement agressé par un Paranagua, vexé du traitement réservé à son travail dans ces quelques lignes). 

Sur le chemin du retour, j'ai pris la saucée du siècle, le parapluie meilleur ami de l'homme par ici, n'a été d'aucune utilité. Je me suis retrouvé trempé de la tête au pied. J'ai bien essayé de me sêcher sur mes voisins dans le métro, mais sans résultats significatifs. Bilan de l'opération, j'attends que mon sac veuille bien sécher avant de préparer mes affaires pour mon départ prévu dans six heures. 

Il est temps d'aller causer socialisme et compensation des paiements aux poissons et aux coraux, et d'aller boire mon Rhum, à l'heure que je le souhaite. Sus à la dictature, vive le socialisme.  

PS : Voici quelques photos sans aucun lien avec ce qui est écrit plus haut :)





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