samedi 29 janvier 2011

Chavez ne nationalisera pas une filiale de banque espagnole


Nous vous annoncions il y a quelques jours que le président vénézuélien envisagé de procéder à la nationalisation de la filiale vénézuélienne de la banque espagnole BBVA, suite au refus de celle-ci d'accorder des crédits aux sinistrés des intempéries de la fin d'année 2010. Suite à un entretien vif avec le dirigeant de cette banque, Hugo Chavez a levé la menace. 
Nous reproduisons ci-dessous la dépêche Reuters sur le sujet. Le lecteur attentif de ce blog, remarquera le style au ô combien caractéristique des publications de l'agence de presse sur le Venezuela. Pour les autres je vous renvoie à l'excellente analyse de Les Blough disponible ici.


Source : Reuters
Le président vénézuélien Hugo Chavez a déclaré samedi qu'il n'avait pas l'intention de nationaliser la filiale vénézuélienne de la banque espagnole BBVA (BBVA.MC: Cotation)(BBVA.N: Cotation) parce qu'un responsable de cet établissement avait présenté ses excuses pour des propos tenus lors d'un échange acrimonieux.
Chavez a déclaré que Pedro Rodriguez, président de la Banco Provincial, filiale de BBVA, s'était comporté "avec arrogance" lorsqu'il lui avait téléphoné en direct à la télévision et l'avait prévenu que la banque risquait d'être nationalisée si elle ne consentait pas davantage de prêts immobiliers.
Le président a souvent menacé de nationaliser toute banque freinant le financement de la construction de logements.
"Nous acceptons ses excuses, et si je lui ai aussi parlé durement, alors je lui présente mes excuses. C'est ce qu'il convient de faire, je n'ai pas l'intention de nationaliser cette banque", a dit Chavez.
Depuis son arrivée au pouvoir, en 1999, le gouvernement de Chavez a nationalisé des pans entiers de l'économie au nom du "socialisme du XXIe siècle".
Le secteur public contrôle maintenant un tiers du système bancaire et le gouvernement a fait adopter des lois contraignant les institutions privées à débloquer davantage de fonds pour la construction de logements, en nombre insuffisant dans le pays.

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